Fiche métier

Chasseur de tête / Chasseuse de tête: rôle, missions et salaire

Le sens de ce métier

  • Utilité sociale

  • Intérêt des missions

  • Rectitude morale

  • Equilibre vie pro/perso

  • Relations de travail

  • Reconnaissance

Résumé du métier en 4 points

  • Utilité : Tu aides les entreprises à trouver les talents dont elles ont besoin et tu accompagnes les candidat·e·s dans leur carrière.
  • Type de structure : Tu peux exercer ton métier dans des cabinets de recrutement, des entreprises de toutes tailles ou à ton compte.
  • Études : Des études en ressources humaines, commerce ou psychologie peuvent être un plus.
  • Salaire : La majorité des offres proposent un salaire entre 1750€ et 2917€.

Rôle, missions et salaire du Chasseur·euse de tête

Le·la chasseur·euse de tête, c’est un·e dénicheur·euse de talents ! Tu es un·e véritable expert·e du recrutement, capable de trouver la perle rare qui fera la différence dans une entreprise. Ton rôle est crucial : tu identifies les besoins de tes clients, tu recherches les profils les plus adaptés et tu les convaincs de rejoindre l’aventure. C’est un métier passionnant où le contact humain est primordial, et où chaque recrutement réussi est une victoire !

Missions principales

  • Met en œuvre la politique de recrutement ou de formation selon les orientations stratégiques de la structure et les objectifs de développement visés.
  • Identifie, approche et sélectionne les candidat·e·s correspondant aux besoins spécifiques des entreprises clientes.
  • Mène des entretiens approfondis pour évaluer les compétences, la motivation et l’adéquation des candidat·e·s avec la culture d’entreprise.
  • Participe à l’élaboration de la politique de l’emploi de l’entreprise.
  • Peut coordonner une équipe ou diriger un service.

Quel salaire pour les Chasseur·euse·s de Têtes ?

En moyenne, 80% des offres proposent un salaire compris entre 1 750 € et 2 917 € brut par mois.

Le salaire d’un·e chasseur·euse de têtes varie selon ton expérience, le type de cabinet ou d’entreprise pour lequel tu travailles, et bien sûr, ta capacité à dénicher les perles rares ! Au fur et à mesure que tu gagnes en expertise et que tu développes ton réseau, tes revenus peuvent augmenter significativement.

(Source : France Travail, T2 2024)

C’est fait pour moi si…

Tu te demandes si le métier de chasseur·euse de tête est fait pour toi ? Voici quelques qualités qui pourraient t’épanouir dans ce rôle :

  • Empathique : Tu sais te mettre à la place des autres et comprendre leurs besoins.
  • Persévérant·e : Tu ne te décourages pas facilement face aux défis.
  • Curieux·euse : Tu aimes apprendre et découvrir de nouveaux domaines.
  • Excellent·e communicant·e : Tu as une aisance relationnelle et tu sais convaincre.

Comment devenir Chasseur·euse de tête

Le métier de chasseur·euse de têtes est accessible avec un diplôme de niveau Bac +5 en ressources humaines, commerce ou droit. Une expérience significative dans le recrutement est souvent indispensable. Des formations complémentaires en psychologie ou en techniques de vente peuvent être un atout. Certaines écoles de commerce proposent des spécialisations en recrutement.

Les compétences requises pour devenir Chasseur·euse de tête

Compétences Techniques Compétences Comportementales
Maîtrise des techniques de sourcing Excellent relationnel
Connaissance du marché de l’emploi Capacité d’écoute active
Utilisation des outils de recrutement (ATS, CRM) Persuasion et influence
Techniques d’entretien et d’évaluation Adaptabilité et réactivité
Droit du travail et gestion des données personnelles Sens de l’éthique et confidentialité

Le métier de Chasseur·euse de tête dans la transition écologique et solidaire

Quel est le rôle du·de la Chasseur·euse de tête dans la transition écologique et solidaire ?

Ce métier peut avoir un impact positif s’il est exercé dans une structure à impact.

En tant que chasseur·euse de têtes, tu peux jouer un rôle crucial dans la transition en aidant les entreprises et organisations à impact à recruter les talents dont elles ont besoin. En ciblant des candidat·e·s passionné·e·s par les enjeux environnementaux et sociaux, tu contribues à renforcer les équipes qui œuvrent pour un avenir plus durable. Tu peux aussi conseiller les entreprises sur les compétences à acquérir pour accélérer leur transition. C’est un rôle clé pour mettre les bonnes personnes au bon endroit !

Comment le métier se transforme avec la transition écologique

Le métier de chasseur·euse de têtes évolue pour intégrer les enjeux de la transition. On observe une demande croissante pour des profils ayant des compétences spécifiques en matière de développement durable, d’économie circulaire ou d’innovation sociale. En tant que chasseur·euse de têtes, tu dois te tenir informé·e de ces nouvelles compétences et adapter tes méthodes de recrutement pour identifier les talents qui feront la différence. Ce métier est donc en pleine transformation, poussé par la nécessité de trouver des leaders capables de guider les entreprises vers un modèle plus responsable.

En savoir plus sur le métier de Chasseur·euse de tête

Avantages et inconvénients du métier de Chasseur de tête / Chasseuse de tête

Avantages Inconvénients
Aide les entreprises à recruter les meilleurs talents. Forte pression pour atteindre les objectifs.
Diversité des secteurs d’activité et des missions. Nécessite une grande disponibilité.
Possibilité de développer un réseau professionnel étendu. Résultats dépendent de facteurs externes (marché de l’emploi).
Rémunération attractive et variable. Peut être perçu comme intrusif par les candidats.

5 idées reçues sur le métier de chasseur·se de têtes :

  1. C’est juste du recrutement.
    Faux : C’est du conseil stratégique en RH, bien plus que lire des CVs.
  2. Il faut être extraverti·e à 100%.
    Faux : L’écoute et l’analyse sont aussi importantes que le contact.
  3. C’est un métier sans éthique.
    Faux : Tu dois respecter les candidat·es et les entreprises, l’honnêteté prime.
  4. Tu bosses seul·e dans ton coin.
    Faux : Tu travailles en équipe et avec des client·es varié·es.
  5. Seul le diplôme compte.
    Faux : L’expérience et le réseau sont souvent aussi valorisés.