Fiche métier

Chargé de labelisation / chargée de labelisation: rôle, missions et salaire

Le sens de ce métier

  • Utilité sociale

  • Intérêt des missions

  • Rectitude morale

  • Equilibre vie pro/perso

  • Relations de travail

  • Reconnaissance

Résumé du métier en 4 points

  • Utilité : Tu assures la conformité des produits et services aux normes environnementales et sociales, contribuant à une consommation plus responsable.
  • Type de structure : Tu peux travailler dans des entreprises, des associations, des collectivités, ou des organismes certificateurs.
  • Études : Un diplôme de niveau Bac +3 à Bac +5 est généralement requis.
  • Salaire : Les salaires varient en fonction de l'expérience et de la structure.

Rôle, missions et salaire du/de la Chargé·e de labellisation

En tant que chargé·e de labellisation, tu es le·la garant·e de l’engagement éthique et responsable d’une organisation. Ton rôle est de piloter les démarches de certification et d’obtenir les labels qui valorisent les pratiques durables de l’entreprise. Tu analyses les critères, prépares les dossiers, coordonnes les audits et suis les plans d’action pour améliorer continuellement les performances RSE. En bref, tu transformes les ambitions en preuves concrètes et communicables.

Missions principales

  • Met en œuvre et suis les politiques de responsabilité sociétale de l’entreprise.
  • Conduit et coordonne des projets tels que la réduction des émissions de CO2, la gestion des déchets, ou les initiatives en faveur de la diversité et de l’inclusion.
  • Surveille l’avancement des projets et assure le reporting pour mesurer les impacts et les résultats obtenus.
  • Informe et sensibilise les différents acteurs·rices et le personnel de l’entreprise aux enjeux liés à la RSE.
  • Communique sur les bonnes pratiques et les réalisations de l’entreprise en matière de RSE.

Quel salaire pour les Chargé·es de Labélisation ?

Le nombre d’offres pour le métier de chargé·e de labélisation n’est pas suffisant pour présenter une fourchette salariale précise selon les données de France Travail. Cependant, les salaires peuvent varier en fonction de l’expérience, de la taille de la structure et du type de labels gérés (bio, environnementaux, sociaux, etc.). En général, un·e chargé·e de labélisation débutant·e peut s’attendre à un salaire autour de 2 000 € brut par mois, tandis que les profils plus expérimentés peuvent atteindre 3 000 € brut par mois ou plus.

C’est fait pour moi si…

Si tu as envie de donner du sens à ton travail et de contribuer à un monde plus juste et durable, ce métier pourrait bien être fait pour toi ! Vérifie si tu te reconnais dans ces quelques qualités :

  • Passionné·e : Je crois fermement en l’importance des démarches de labellisation.
  • Rigoureux·se : J’ai le souci du détail et j’aime le travail bien fait.
  • Pédagogue : J’aime expliquer et partager mes connaissances avec les autres.
  • Persévérant·e : Je ne me décourage pas facilement face aux défis.

Comment devenir Chargé·e de labellisation

Envie de devenir chargé·e de labellisation ? Plusieurs chemins mènent à ce métier passionnant ! Des formations en qualité, agroalimentaire, développement durable ou encore RSE sont souvent un excellent point de départ. Tu peux opter pour un BTS, une licence professionnelle ou un master spécialisé. L’expérience terrain, via des stages ou du bénévolat, est aussi très appréciée pour te familiariser avec les enjeux et les démarches de labellisation.

Les compétences requises pour devenir chargé·e de labellisation

Compétences techniques Compétences comportementales
Maîtrise des normes et référentiels de labellisation Rigueur et organisation
Connaissance des secteurs d’activité concernés (agroalimentaire, environnement…) Excellent relationnel et capacité d’écoute
Compétences en audit et contrôle qualité Esprit d’analyse et de synthèse
Gestion de projet Pédagogie et communication claire
Veille réglementaire et normative Force de conviction et diplomatie

Le métier de Chargé·e de labellisation dans la transition écologique et solidaire

Quel est le rôle du·de la chargé·e de labélisation dans la transition écologique et solidaire ?

Le cœur de ce métier est d’avoir un impact positif sur le plan écologique.
En tant que chargé·e de labélisation, tu es au centre de la reconnaissance des pratiques durables. Ton rôle est de vérifier que les entreprises respectent les critères environnementaux et sociaux définis par les labels.
Tu contribues directement à encourager les organisations à adopter des démarches plus responsables, à réduire leur empreinte écologique et à valoriser leurs engagements auprès des consommateurs. C’est un métier essentiel pour garantir la transparence et l’authenticité des produits et services durables.

Comment le métier se transforme avec la transition écologique

Le métier de chargé·e de labélisation est en pleine expansion avec la prise de conscience environnementale. De nouveaux labels émergent constamment, couvrant des domaines variés comme l’alimentation, l’énergie, ou encore la finance. Tu dois donc te tenir informé·e des dernières normes et réglementations. De plus, la digitalisation des processus de certification et l’utilisation de nouvelles technologies pour le suivi des données environnementales transforment les méthodes de travail.

Les emplois de Chargé·e de labellisation

En savoir plus sur le métier de Chargé·e de labellisation

Avantages et inconvénients du métier de Chargé de labelisation / chargée de labelisation

Avantages Inconvénients
Impact positif direct sur la qualité et l’éthique des produits. Processus de certification parfois longs et complexes.
Valorisation de l’engagement durable des entreprises. Veille constante nécessaire sur les évolutions des normes.
Diversité des secteurs d’activité concernés. Pression potentielle liée aux enjeux économiques.
Développement d’une expertise pointue et recherchée. Nécessité de convaincre et de justifier ses décisions.

5 idées reçues sur le métier de chargé·e de labellisation :

  1. C’est un métier ennuyeux et répétitif.
    Faux : Tu seras constamment confronté·e à de nouveaux défis et secteurs, chaque label étant unique.
  2. Il faut être un expert dans tous les domaines.
    Faux : Tu n’as pas besoin d’être un·e expert·e, mais plutôt un·e bon·ne communicant·e et coordinateur·trice.
  3. C’est un métier sans impact.
    Faux : Ton travail contribue directement à une économie plus responsable et durable.
  4. Les labels, c’est du greenwashing.
    Faux : Ton rôle est justement de garantir l’intégrité et la crédibilité des labels.
  5. C’est un métier solitaire.
    Faux : Tu travailleras en équipe et en contact avec de nombreux acteurs·rices.

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