Fiche métier

Directeur RSE / directrice RSE: rôle, missions et salaire

Le sens de ce métier

  • Utilité sociale

  • Intérêt des missions

  • Rectitude morale

  • Equilibre vie pro/perso

  • Relations de travail

  • Reconnaissance

Résumé du métier en 4 points

  • Utilité : Tu guides les entreprises vers un avenir plus durable et responsable.
  • Type de structure : Tu peux exercer ce métier dans de grandes entreprises, des PME, des associations ou des cabinets de conseil.
  • Études : Master en développement durable, RSE, management, ou équivalent.
  • Salaire : Les salaires varient énormément, mais les offres se situent généralement entre 40 000€ et 120 000€ par an.

Rôle, missions et salaire du Directeur·rice RSE

Le/La Directeur·ice RSE est le moteur de l’engagement durable au sein d’une entreprise. Tu es le/la garant·e que les valeurs de responsabilité sociétale et environnementale se traduisent en actions concrètes. Ton rôle ? Définir une stratégie ambitieuse, la déployer avec l’ensemble des équipes et mesurer son impact. Plus qu’un simple rôle, c’est une mission passionnante pour construire un avenir plus juste et respectueux de l’environnement.

Missions principales

  • Élaborer, mettre en œuvre et superviser la stratégie de responsabilité sociétale de l’entreprise conformément aux règlementations et standards internationaux.
  • Participer aux instances stratégiques de l’entreprise pour influencer les décisions.
  • Définir, en collaboration avec la direction, les trajectoires pour intégrer la responsabilité sociétale dans toutes les décisions.
  • Collaborer avec les différents départements pour intégrer les pratiques durables dans les processus opérationnels.
  • Collecter et analyser les données de performance de durabilité de l’entreprise pour piloter l’amélioration continue et communiquer les progrès aux parties prenantes et aux investisseurs.

Quel salaire pour les Directeur·ices RSE ?

Le nombre d’offres pour le métier de Directeur·ice RSE n’est pas suffisant pour présenter une fourchette salariale précise selon les données de France Travail. Cependant, les salaires peuvent varier considérablement en fonction de la taille de l’entreprise, de son secteur d’activité, et surtout de ton expérience. Généralement, tu peux t’attendre à un salaire de départ autour de 4 000 € brut par mois. Avec de l’expérience et des responsabilités accrues, ton salaire peut facilement dépasser les 7 000 € ou plus.

C’est fait pour moi si…

Tu rêves d’un monde meilleur et tu veux agir concrètement ? Ce job est peut-être fait pour toi ! Voici quelques qualités qui te seront précieuses :

  • Visionnaire : Je suis capable d’anticiper les enjeux de demain et d’imaginer des solutions innovantes.
  • Persuasif·ve : Je sais communiquer avec conviction et mobiliser les équipes autour d’objectifs communs.
  • Engagé·e : Je suis passionné·e par les questions environnementales et sociales et je veux faire bouger les lignes.
  • Pédagogue : Je sais expliquer des concepts complexes de manière simple et accessible.

Comment devenir Directeur·rice RSE

Pour devenir Directeur·rice RSE, plusieurs voies s’offrent à toi. Les formations de niveau Master (Bac +5) en développement durable, RSE, management environnemental ou encore en école de commerce avec une spécialisation en RSE sont très appréciées. Des expériences professionnelles significatives dans des fonctions liées à la RSE, au sein d’entreprises ou d’ONG, sont souvent indispensables pour accéder à ce type de poste. N’hésite pas à te spécialiser et à te tenir informé·e des dernières tendances en matière de responsabilité sociétale.

Les compétences requises pour devenir Directeur·rice RSE

Compétences techniques Compétences comportementales
Maîtrise des normes RSE (ISO 26000, GRI…) Leadership et capacité à fédérer
Connaissance des enjeux environnementaux et sociaux Excellente communication orale et écrite
Gestion de projet RSE Esprit d’analyse et de synthèse
Reporting et analyse des données ESG Force de conviction et de persuasion
Veille réglementaire et normative Adaptabilité et ouverture d’esprit

Le métier de Directeur·rice RSE dans la transition écologique et solidaire

Quel est le rôle du·de la Directeur·rice RSE dans la transition écologique et solidaire ?

Le coeur de ce métier est d’avoir un impact positif sur le plan écologique

En tant que Directeur·rice RSE, tu es le·la chef·fe d’orchestre de l’engagement durable de ton entreprise. Ton rôle est de traduire les enjeux environnementaux et sociaux en actions concrètes. Tu définis la stratégie RSE, mets en place des initiatives pour réduire l’empreinte écologique, favorises l’inclusion et l’impact social positif. Tu sensibilises les équipes, mesures les progrès et communiques de manière transparente sur les résultats. Un·e vrai·e acteur·rice du changement au service d’un monde plus durable !

Comment le métier se transforme avec la transition écologique

Le métier de Directeur·rice RSE est au cœur de la transition écologique. Autrefois souvent perçu comme une fonction support, il devient un pilier stratégique de l’entreprise. On attend de toi une expertise pointue sur les enjeux environnementaux, les réglementations en vigueur et les meilleures pratiques. Tu dois être capable de mobiliser les équipes, d’innover et de proposer des solutions créatives pour réduire l’impact de l’entreprise. De plus en plus d’entreprises intègrent la RSE comme un élément central de leur modèle économique, faisant de ce métier un acteur clé de leur succès futur.

Les emplois de Directeur·rice RSE

En savoir plus sur le métier de Directeur·rice RSE

Avantages et inconvénients du métier de Directeur RSE / directrice RSE

Avantages Inconvénients
Impact positif direct sur la société et l’environnement. Nécessité de naviguer entre des intérêts divergents (économiques vs. sociaux).
Rôle transversal offrant une vision globale de l’entreprise. Pression importante liée à la responsabilité des engagements RSE.
Métier en constante évolution, stimulant intellectuellement. Difficulté à mesurer l’impact réel de certaines actions.
Valorisation croissante des compétences RSE sur le marché du travail. Peut être perçu comme un coût par certaines directions.

5 idées reçues sur le métier de Directeur·rice RSE :

  1. C’est un poste réservé aux expert·e·s du développement durable.
    Faux : Des compétences en management, communication et une forte sensibilité aux enjeux RSE suffisent pour démarrer.
  2. C’est un rôle purement théorique, sans impact concret.
    Faux : Tu es au cœur de la stratégie de l’entreprise, avec un rôle clé dans la mise en place d’actions concrètes et mesurables.
  3. C’est un métier ennuyeux, uniquement axé sur le reporting.
    Faux : Le métier est varié, allant de la définition de la stratégie à la communication, en passant par la gestion de projets innovants et la sensibilisation des équipes.
  4. On ne peut pas faire la différence en étant Directeur·rice RSE dans une grande entreprise.
    Faux : Tu as un véritable pouvoir d’influence pour transformer les pratiques de l’entreprise et contribuer positivement à la société.
  5. C’est un poste sans évolution de carrière.
    Faux : Les compétences RSE sont de plus en plus recherchées, ouvrant des portes vers des postes de direction générale ou de conseil stratégique.

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