J’ai lancé l’aventure de Grand Jardin avec la conviction profonde que la transition écologique doit donner envie. Responsables respectivement de 22 et 8% des émissions de gaz à effets de serre, l’agriculture et le tourisme pèsent lourd dans notre bilan carbone, comme dans notre impact sur la biodiversité.
Les solutions vertueuses existent et sont largement connues. Pour réduire l’impact de notre agriculture, les pratiques agroécologiques et les circuits courts sont des solutions solides. Pour le tourisme, il s’agit d’inspirer et donner envie de découvrir des territoires plus proches et de fréquenter des établissements plus vertueux.
Trop souvent ces solutions ne font pas rêver. Un repas tout préparé acheté en hypermarché semble plus simple que le fait maison. Un week-end à Barcelone inspire plus qu’un séjour au vert près de Paris. Je suis convaincu que pour être plus largement adoptées, ces solutions doivent donc davantage inspirer et donner envie. Voilà, c’est ça notre mission. Accueillir le public (familles et entreprises) dans un environnement et des conditions de confort uniques, et créer cette envie de changer de comportement.
Concrètement, Grand Jardin propose donc un lieu de séjour confortable et engagé, au cœur du Perche, à 1h30 de Paris, dans lequel familles et entreprises sont immergées dans la vie d’une ferme pratiquant l’agroécologie.
Dans d’immenses corps de ferme en ruine, un Hôtel proposera à partir de mi-2026 de grandes suites tout équipées, un restaurant, des salles de réunion, une piscine, un espace bien-être et un atelier cuisine. Tout en proposant un très haut niveau de confort, l’hôtel démontre qu’on peut voyager de manière plus responsable. L’hôtel a été construit sans artificialisation de sol. Les matériaux de la ferme en ruine ont été réutilisés. L’énergie pour chauffer l’hôtel est produite sur la ferme (Miscanthus et bois). Le restaurant proposera uniquement les produits de la ferme et les produits locaux. Les eaux de pluie alimentent l’irrigation de la ferme. Et des activités de sensibilisation animeront le séjour de nos clients.
A côté, sur 38 hectares de prairies abandonnées, Grand Jardin réinstalle progressivement une agriculture engagée en agroécologie. Des premiers légumes biologiques ont été cultivés sur des planches permanentes, en réduisant le travail du sol, en pratiquant un paillage du sol permanent avec un foin récolté sur place, ou encore en introduisant des cultures d’engrais verts. Ce premier atelier, déjà fonctionnel, est la première étape d’une large diversification qui sera menée dans les années à venir. 2000 arbres fruitiers seront plantés fin 2026. Des poules pondeuses seront installées en 2026 également, et un atelier de transformation alimentaire permettra de valoriser les invendus de la ferme. Un atelier de fleurs coupées permettra de fleurir l’hôtel de manière unique. De larges pâtures seront préservées pour accueillir quelques animaux et produire du foin, et les kilomètres de haies existantes sont soigneusement mis en valeur pour accroitre la biodiversité du site.
A terme, Grand Jardin deviendra ainsi une destination à part entière, qui embarque ses clients dans un imaginaire positif et engagé, tout en étant ancré dans un riche territoire, le Perche, fort de multiples éléments patrimoniaux et d’un savoir-faire unique.
Ne vous méprenez pas, Grand Jardin porte une ambition et une détermination fortes. Loin de l’utopie, Grand Jardin pratique des solutions éprouvées, recherche en permanence l’efficacité, et est déterminé à porter haut et fort son message d’engagement, dans le Perche comme dans d’autres futurs sites. Nous sommes là pour avoir de l’impact, pour changer massivement les comportements, et pour redonner de l’attractivité économique à un territoire. Et avec 20 ans d’expérience dans l’hôtellerie et 5 ans en tant que maraîcher, j’ai le recul suffisant pour garder une vision claire.
