La Croix-Rouge française recruitement - Job offer, internship and volunteering

À la Croix-Rouge française, nous pensons que si tout le monde peut être touché par des crises et des aléas au cours de sa vie, personne ne devrait y être indifférent, et personne ne devrait se sentir impuissant. En effet, les crises multiples font désormais partie intégrante de notre quotidien. Elles ont changé de visage et d’ampleur. Elles sont sociales, économiques, climatiques, sanitaires, migratoires, relationnelles, personnelles et surtout, un peu tout cela à la fois.

Les aléas de la vie peuvent concerner chacun d’entre nous, quelle que soit sa situation, et à tout moment de sa vie.

Ce sont autant de défis pour notre avenir qui nous obligent, en tant que Société nationale de la Croix-Rouge, à renforcer encore et toujours notre vocation de solidarité et de protection des personnes. Nous voulons ainsi contribuer à une société où, face aux crises et aux aléas de la vie, chacun peut se sentir utile et capable d’agir et s’adapter. Pour y parvenir, nous proposons des moyens et des lieux d’engagement innovants pour tous.

Nous aidons les personnes et les communautés à se relever au quotidien et lors de situations exceptionnelles (catastrophes, etc.). Notre devoir est tout autant de venir au secours des victimes que de veiller à ce que ces situations exceptionnelles ne deviennent pas leur quotidien. À cette fin et pour renforcer notre efficacité, nous menons des actions en étroite collaboration avec nos partenaires. La collaboration est en effet vitale pour la qualité des solutions que nous proposons.

Notre objectif ? Relever et accompagner les citoyens vers plus d’autonomie.

Pour cela, nous créons un écosystème d’actions centré sur les personnes que nous accompagnons et sommes là avant, pendant et après la crise. Conscients de l’impact des mutations auxquelles nous devons tous faire face, nous portons une attention particulière au bien-être psychologique et à la santé mentale des personnes confrontées à une rupture de vie. Ainsi, nos équipes mettent en pratique une approche à la fois physiologique et psychologique du « prendre soin ». Nous plaçons l’écoute attentive et le lien social au cœur de notre réponse, comme autant de facteurs clés nécessaires au relèvement de celles et ceux auprès de qui nous agissons.

1864

Année de création

17 489

Salarié·e·s

78 935

Bénévoles

99%

Index Parité H/F

42,6 ans

Âge moyen

1 819 M€

de Chiffres d’affaire

Notre histoire

On sait le rôle de pionnier qu’Henry Dunant a joué dans la création du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et dans l’acceptation par les Etats des principes qui sont à la base du droit international humanitaire. On connaît moins la part personnelle et décisive qu’il a prise dans la constitution de la Croix-Rouge française, sous le nom de Société de secours aux blessés militaires, le 25 mai 1864.

Dans les deux années qui suivent la première convention de Genève « pour l’amélioration du sort des militaires blessés », les premières Sociétés nationales voient le jour dans les États allemands, la Suède, en Norvège, en Suisse… Convaincu du rôle de premier plan que la France, grâce à son influence et son prestige, peut jouer dans le succès de l’entreprise, Henry Dunant multiplie les démarches auprès de Napoléon III et de son entourage, pour susciter la création d’une Société nationale en France.

En décembre 1863, il reçoit une réponse très encourageante de l’Empereur. En avril 1864, il lance une convocation à tous ceux qui lui ont offert une oreille attentive dans le but de constituer une Commission provisoire de la Société nationale de secours aux blessés militaires (SSBM). Cette réunion préparatoire a lieu le 25 mai 1864, dans le salon du conseil d’administration de la Compagnie des Chemins de fer Paris-Orléans.

Elle est l’acte de naissance de la Croix-Rouge française. Une trentaine de personnalités sont au rendez-vous : militaires, industriels, politiques, aristocrates se mêlent sans distinction. On compte déjà parmi eux quatre futurs présidents : le duc de Montesquiou-Fezensac, le comte de Goyon, le comte de Flavigny et le marquis de Vogüe.

Le maréchal Randon, ministre de la guerre, est présent selon le vœu de Dunant et sur instruction impériale. Il accepte de mauvaise grâce la présidence d’honneur, lui qui voyait dans l’ouvrage de Dunant un « écrit contre la France ». Mais pour Dunant, la société en formation doit avoir des représentants prestigieux et de toutes les opinions, pour une portée plus grande : l’œuvre doit être « internationale, interconfessionnelle, et sans couleur de parti politique ».

Dans son discours d’ouverture, il propose à son auditoire ce qui deviendra la ligne de conduite de la Société française de Secours aux Blessés Militaires : la préparation en temps de paix des secours qui serviront en cas de conflit, l’encouragement à l’invention et au perfectionnement des matériels, les transports et structures de soin pour les blessés, la propagation au plus grand nombre des idées de l’œuvre par des publications.

Le comité provisoire français va appliquer à la lettre ces prescriptions. La première assemblée générale a lieu le 11 mars 1865, entérinant la constitution d’un comité central français et ouvrant la voie à la création de comités locaux. Les statuts définitifs seront approuvés lors de sa reconnaissance comme établissement d’utilité publique par le décret impérial du 26 juin 1866.