Noémie, Cécile et Elena (ICP) : s'engager quel que soit ton profil
Bonjour à toutes et à tous,
Nous c'est Noémie, Cécile et Elena ! Nous sommes enseignantes chercheuses en sociologie, en sciences politiques & relations internationales, et en sciences sociales & économiques au sein de l’ICP (Institut Catholique de Paris).
Le monde change.
Le climat, la géopolitique, l'accès aux ressources naturelles, la pauvreté qui grandit sont des sujets devenus récurrents. L'humain est au cœur de ces bouleversements, et pourtant, si on parle beaucoup de la biodiversité, des technologies, ou de la quête de nouvelles énergies, on parle peu du déplacement des populations, de l'émergence de conflits sur nos territoires ou de la solidarité et de la richesse relationnelle au sein des organisations.
A l'ICP nous cherchons à changer cela en apportant des formations professionnalisantes adaptées aux professionnels en poste qui veulent donner du sens à leur carrière en se saisissant d'outils, de techniques, de savoirs et compétences qui vont apporter du positif à ce monde qui gronde.
Mais comment un-e juriste, agent territorial, chef-fe d'entreprise, éduca.teur.trice spécialisé.e, médecin, infirmière, bénévole, etc, peut être partie prenante de ce changement dans un cadre professionnel ?
Voici 3 exemples de métiers (et il y en aurait beaucoup d’autres !) auxquels les formations dispensées à l’ICP peuvent donner du sens au quotidien.
La mesure d’impact social, pour les entrepreneur-se-s, responsables RSE et conseiller-e-s auprès d’entreprises sociales
Les professionnels de l’économie sociale et solidaire, de la RSE et de l’entrepreneuriat social ont besoin d’évaluer et rendre compte de l’impact social généré par leurs projets. De la même manière, pour créer ou devenir une entreprise à mission, la définition et l’évaluation de la raison d’être sont indispensables.
Il existe différents outils pour évaluer l’utilité sociale et mesurer l’impact de son organisation.
En particulier, le Groupe de Recherche-action sur l’Evaluation de l’Utilité sociale (GREUS) a développé une méthodologie qui ne se limite pas à mesurer l’effet final produit sur les personnes visées (nombre de personnes employées, logées, nourries, formées, etc). Elle permet d’identifier et qualifier la manière particulière dont chaque projet contribue au bien commun et à l’intérêt général. Elle ne se limite pas non plus au choix du référentiel d’évaluation le plus adapté. Elle permet au contraire de construire des indicateurs spécifiques pour rendre compte de la valeur sociale propre à chaque projet.
La méthodologie d’évaluation proposée est participative et mobilise l’ensemble des parties prenantes autour des ateliers animés avec des outils d’intelligence collective. Des informations précises sur la méthode se trouvent sur leur site internet.
Si ces sujets t’intéressent, nous proposons un certificat universitaire “évaluer l’utilité sociale et mesurer l’impact social”, une formation de 5 jours éligible au CPF pour t’accompagner dans la mise en place de la démarche d’évaluation de ton projet.
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Accueil et accompagnement des personnes migrantes, pour les chargé.e.s de mission en centre d'action sociale, éducateur.rice spécialisé.e, ou médecin dans un quartier prioritaire : renforcer l’éthique au cœur de vos missions
Les éducateur-ice-s spécialisé-e-s, médecins dans des quartiers prioritaires ainsi que les chargé-e-s de mission en centre d’action sociale ont des compétences propres à leur métier, mais ils peuvent avoir besoin de compléter leur parcours avec des compétences transversales liées à l'accueil et l'accompagnement des personnes migrantes.
En effet, malgré leur formation initiale, ils n’ont pas forcément les réponses adaptées aux problématiques auxquelles ils peuvent être confronté dans leur quotidien : situation de grande précarité, d’exploitation, de discrimination, racisme… Les cadres juridiques et administratifs sont parfois complexes et changent régulièrement, et les situations rencontrées requièrent une écoute et un accompagnement juste.
Finalement, ils sont mis en tension entre leurs missions et leur sens de l’éthique, et les politiques migratoires qu’ils doivent mettre en application ou avec lesquelles ils doivent négocier sans arrêt. Cela les interroge sur leur posture professionnelle : dans un contexte de politiques contraignantes et suspicieuses, comment maintenir le droit et l’éthique au cœur de sa pratique ?
Concrètement, les interrogations portent sur ce que signifie un accueil digne, sur les transformations du secteur de l’action sociale face aux populations migrantes, sur les signes de trouble mental et sur les différents types d’intervention psychosociales, sur le rôle de la société civile dans l’hébergement ou dans l’accès aux droits, sur le fonctionnement des administrations de l’immigration, etc.
Si tu veux objectiver ton regard et renforcer tes capacités d’action, pour avancer vers une société plus solidaire, voici des infos sur notre diplôme universitaire Action Sociale et Migrations qui démarre en janvier 2023 => jusqu’en décembre à raison de 6 sessions de 4 jours sur 12 mois – soit 157 heures (dont 30 en digital), c’est par ici :
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Je suis journaliste, travailleur social, agent de sécurité, et je ne sais pas comment gérer les conflits au cœur desquels je peux être confronté dans mes missions
Mes missions m’amènent à me retrouver plongé au cœur de tensions dans des situations ou zones à risque. Et pourtant, je n'ai pas été formé aux techniques d'analyse des conflits, de communication non-violente ou d'apaisement des tensions. Et finalement, dans ce monde fragmenté, je ne connais même pas les gestes clés de la sécurité humaine.
Il existe pourtant des personnes civiles qui interviennent sans armes afin de régler durablement des conflits, qui travaillent dans des collectifs comme Peace Brigades International, Nonviolent Peaceforce, Christian Peacemakers Teams, Search for Common Ground, Interpeace, HRO, Tous migrants ! Tu vois ils sont de plus en plus nombreux à se former pour accompagner des personnes menacées, prendre un rôle de médiateur et s'interposer à bon escient. Ils se servent de leurs compétences d’observation et d’analyse, de leur écoute et de leur empathie, et font appel à des méthodes de médiations.
Pratiquée depuis 30 ans dans plusieurs régions du monde, l’Intervention Civile de Paix (ICP – à ne pas confondre avec l’Institut Catholique de Paris hein ?) s’entend comme l’envoi, à la demande d’acteurs locaux, d’équipes non-armées formées à l’analyse des conflits, aux enjeux de sécurité, à l’observation, la médiation locale et l’accompagnement.
Les acteurs formés à l’intervention civile de paix peuvent être très divers et ces méthodes s’adaptent aux enjeux locaux sur nos propres territoires ! L’ICP est une alternative aux interventions militaires et humanitaires. Les acteurs qui sont dotés de cette méthode sont en mesure de : Observer et témoigner de la situation sur le terrain, d’apporter une présence dissuasive, de favoriser le dialogue et la réconciliation et de renforcer les capacités de la société civile locale.
A l’ICP on te propose de vivre une expérience éducative unique de découverte de l'intervention civile de paix, de tes forces et faiblesses face à des conflits, et d'expériences encadrées par des spécialistes et personnes de terrain.
Si tu souhaites en savoir plus sur la communication non violente et contribuer à l’apaisement des conflits avec des méthodes éprouvées, avec des modules en ligne à suivre à son rythme accompagné par des tuteurs, incluant deux semaines très interactives, une en janvier (16-20 janvier 2023 en ligne), et une semaine finale de simulations en présentiel en juin 2023 ? c’est par ici
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Pour aller plus loin
👉 [DOSSIER] Réussir sa reconversion professionnelle
👉 Des outils utiles pour mieux se connaitre : l'Ikigai, le Test MBTI
👉 Faire un bilan de compétences
👉32 métiers qui recrutent pour une reconversion dans l’impact
Passer à l'action
👉 Trouver un emploi à impact positif
👉 Se former aux métiers de la transition écologique et sociale