S'inspirer

Ne pas hésiter à interragir avec les associations et les ONG

Tessa travaille au département photo du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Mais elle est aussi en charge du community management pour le public francophone et a accepté de répondre à nos questions autour de : C’est quoi travailler dans le web social et solidaire ?

 

As-tu choisi de travailler dans le web + social/solidaire ? Si oui pourquoi ? Pourquoi est-ce important pour toi ? Qu’en retires-tu ?

Non je n’ai pas choisi de travailler dans le web social, c’est le web social qui m’a choisie.  Je suis arrivée comme stagiaire au HCR et une de mes tâches principales étaient de développer la présence du HCR sur Flickr et sur certains médias sociaux en Français (Facebook et Twitter). J’avoue que j’ai toute suite aimé travailler sur les médias sociaux. J’ai beaucoup appris ces dernières années. J’aime beaucoup le côté instantané des réseaux sociaux, pouvoir interagir avec les utilisateurs, et surtout le ton que l’on peut utiliser, qui est souvent moins formel que sur les médias plus traditionnels.

 

Le superpouvoir qu’il te faut dans ton travail ?

Ce n’est pas vraiment un superpouvoir, mais je crois qu’il faut pouvoir jongler avec plusieurs plateformes et plusieurs sujets à la fois.

 

Selon toi, des formations, compétences, qualités importantes ? Ce qui t’a servi (anciennes expériences, expériences extra-professionnelles, autres…) alors que tu ne l’aurais jamais imaginé ?

Dans mon cas ce qui me sert au quotidien c’est ma formation universitaire. J’ai un diplôme en relations internationales avec une spécialisation sur les réfugiés. Cela me permet de pouvoir comprendre et expliquer les actions du HCR. Quand j’ai commencé il a 5 ans, je ne pensais pas que les médias sociaux pouvaient servir le mandat de l’organisation pour laquelle je travaille.

Tessa

Ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir est lié à une série de photos que nous avons publiée en 2012. Le photographe Brian Sokol s’est rendu dans plusieurs pays (Soudan du Sud, Iraq, Burkina Faso) pour réaliser un reportage sur les réfugiés et nos opérations. Brian allait à la rencontre des réfugiés et leur demandait la chose la plus importante avec laquelle ils avaient fui. Lors de son séjour en Iraq, il a photographié une petite fille, Shikri, qui lui a raconté que la chose la plus importante avec laquelle elle avait fui était des bracelets, mais qu’en réalité la chose la plus importante qu’elle possédait c’était sa poupée Nancy qu’elle avait dû laisser en Syrie.

Cette série de photos a été publiée dans plusieurs pays du monde. Une petite fille en Thaïlande la vue et a été extrêmement touchée par cette histoire au point de casser sa tirelire et d’offrir une nouvelle poupée à Shikri.

 

Comment s’organisent (en résumé) ton travail, tes journées ?

Je n’ai pas vraiment de journée type. Tous les matins nous avons une réunion avec l’équipe média pour faire le point sur ce qui se passe dans le monde. Le HCR intervient dans une centaine de pays donc il est important de faire remonter les informations au siège. En suite cela dépend beaucoup de ce sur quoi nous travaillons. Si nous préparons une campagne ou si nous nous trouvons en situation d’urgence comme c’est cas pour la Syrie.

Chaque jour est différent, c’est ce qui rend mon travail intéressant.

 

Un  conseil pour ceux qui voudraient s’engager dans cette voie ?

Un conseil, je dirai qu’il faut s’intéresser à tout et ne pas hésiter interagir avec les associations et ONG présentes sur les médias sociaux.

 

Des liens où te retrouver ou à partager ?

Sur Twitter : @PetiteTessa et @Le_HCR

Un superbe site reportage à découvrir http://tracks.unhcr.org

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