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Portrait-robot des actifs les plus exposés au burn-out

Ils s’épuisent et se consument de l’intérieur pour leur métier jusqu'à en perdre le sens et la santé. Qui sont ces actifs qui se sacrifient - bien souvent sans s’en rendre compte - pour leur travail ?

S’il n’existe évidemment pas de portrait-type universel des femmes et des hommes les plus à risque en termes d’épuisement professionnel, de nombreux dénominateurs communs peuvent être identifiés chez celles et ceux qui chutent et se retrouvent contraint(e)s, malgré eux, de devoir s’arrêter après avoir été en surchauffe durant des mois, des semaines, voire parfois des années. En s’extrayant des classifications traditionnelles liées à la profession, à l’âge ou encore au métier, des traits de personnalité ou comportements communs permettent à l’observateur de dresser une sorte de portrait-robot.

Les traits de personnalité ou comportements communs

Ce sont en effet souvent des personnes :

  • Extrêmement rigoureuses, se contentant rarement de « seulement faire le travail ». Adeptes du travail plus que bien fait, voire parfait, leur investissement confine parfois à un perfectionnisme énergivore. Bons éléments, voire parfois piliers de l’entreprise, du département ou du service, les victimes de burn-out sont des personnes motivées, compétentes et extrêmement consciencieuses. On dit d’ailleurs souvent du burn-out qu’il est la maladie des « bons » et des enthousiastes qui aiment leur travail. Rien n’est plus vrai ! Efficaces, elles n'ont pas de difficulté à "abattre" le travail et à passer plus de temps que la moyenne sur un projet, une mission ou une tâche afin de s'assurer que tout soit dans les clous. 
  • Très endurantes, avec une grande capacité de travail. Elles ne comptent pas leurs heures et sont souvent des « éléments » fiables sur lesquels on peut compter et que l’on n’hésite pas à « charger » toujours plus parce qu’elles encaissent en apparence aisément la surcharge ;
  • Engagées en termes de valeurs, avec une volonté profonde de donner du sens à leur engagement au travail en ayant un réel impact dans leur domaine. 
  • Qui se sont construites avec une valeur travail extrêmement forte, souvent transmise par héritage familial ou développée durant leurs études. Il en résulte une construction identitaire souvent axée sur le travail débouchant sur la centralité de celui-ci dans leur vie (et expliquant que le burn-out les poussent à de réelles et vertigineuses questions existentielles). Les activités extra-professionnelles sont souvent inexistantes, délaissées, voire totalement abandonnées, afin de se consacrer au travail et aux urgences. Mettant tous leurs oeufs dans le même panier - la vie professionnelle - elles ne cultivent que très rarement "le reste" et ont du mal à savoir qui elles sont en dehors du travail.
  • Corollaire de l’élément précédent : elles sont plutôt du style « bon(ne) élève » et ont de ce fait besoin d’être reconnues, voire aimées, par leurs interlocuteurs professionnels. Résultats : peur de dire non, oubli de soi pour plaire à l’autre, besoin de reconnaissance ou validation externe, crainte de s’opposer et d’imposer des limites qui leur seraient pourtant bénéfiques voire salutaires pour s’éviter le surmenage ;
  • Adeptes du « faire les choses à fond », elles présentent une tendance naturelle au surinvestissement dans tout ce qu’elles entreprennent, aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Il est rare qu'elles s'économisent et ne parviennent que très rarement à se créer un équilibre de vie respectueux de leur écologie personnelle, autrement dit de leur (bonne) santé physique et mentale ;
  • Reliées à leur travail en permanence, elles ont du mal à décrocher et à s'octroyer de vrais moments de repos. Ultra connectées à leurs outils professionnels, elles ramènent souvent du travail à la maison, et n'hésitent pas à travailler le soir et les week-ends, bien souvent au détriment de leur familiale et sociale ;
  • Extrêmement loyales, la perspective de s’arrêter ou de quitter le navire leur paraît impossible et engendre un sentiment de culpabilité prenant le dessus sur leur propre santé ;
  • Persuadées d'être à l’abri de la chute, elles ont le sentiment erroné de pouvoir gérer la charge, la pression et le stress sans y laisser des plumes. Elles ont tendance à penser, à tort,  que "le burn-out, c'est pour les autres".  La tête dans le guidon, elles font l'autruche et n'écoute ni les signaux d'alertes envoyés par leur corps (hypertension, lumbagos à répétition, migraines récurrentes, etc) ni les remarques de leurs proches...  jusqu’à ce qu’elles se retrouvent contraintes et forcées à s’arrêter ;

Si tu te reconnais dans ce portait, que tu sois une femme ou un homme, salarié, entrepreneur ou libéral, et quelque soit ton âge,  sois vigilant·e ! A force de tirer sur la corde... tu connais la suite ;-). 

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