Changer de job quand on est parent : mission impossible ?
Vous gérez les biberons, les nuits (très) courtes, les rendez-vous chez le pédiatre, les textos de l’école… sans parler des conseils non sollicités de l’entourage. Bref, devenir parent, c’est clairement un job à plein temps.
Et quand votre "vrai" travail, (enfin, celui pour lequel vous êtes payé(e), ne fait qu’ajouter de la charge mentale à l’équation, la fatigue devient vite un mode de vie.
Beaucoup ont dans ces moments là la sensation de ne plus être en phase avec leur métier.
Cette impression, parfois déjà latente avant l’arrivée d’un enfant, devient souvent plus pressante quand on devient parent.
Parce qu’on change. Parce que nos priorités changent. Et parce qu’on se met à envisager l’avenir autrement.
Mais comment envisager une reconversion à un moment où l’on manque justement de temps, d’énergie, et où l’on recherche avant tout de la stabilité ?
Il n’existe bien sûr pas de solution miracle mais c’est possible.
Simplement, cela ne va pas se faire en un claquement de doigt. Et surtout, cela ne vise fait pas en restant seul(e).
Quand on devient parent, tout change (et ce n’est pas juste une question de logistique)
Avoir un enfant, c’est revoir son quotidien de fond en comble.
Le planning grossit, les nuits rétrécissent… Notre bande passante explose. Et peu à peu, ce qui faisait sens "avant" commence à ne plus du tout nous parler.
Ce qu’on acceptait sans trop se poser de questions ( les horaires à rallonge, les réunions qui s’éternisent, les projets qui ne résonnent pas) devient plus difficile à supporter. Parce que désormais, chaque minute qu’on passe au bureau est une minute qu’on ne passe pas en famille.
Mais au-delà du temps, c’est souvent une question de valeurs.
On commence à se demander :
- Quel exemple suis-je en train de donner à mes enfants ?
- Est-ce que je veux vraiment qu’ils me voient rentrer crevé(e) tous les soirs ?
- Est-ce que je suis fier(e) de ce que je fais ?
- Est-ce que ce travail a encore du sens pour moi aujourd’hui ?
Et c’est souvent là que germe l’envie de changer de cap. Parce que notre job actuel ne colle plus :
- il grignote trop sur notre temps de vie,
- il ne reflète plus nos priorités,
- ou il s’éloigne de l’adulte qu’on est devenu… et du parent qu’on veut être.
Il y a aussi ce moment, plus intime, où l’on prend conscience que l’on passe à côté. À côté d’une blague partagée à table. D’un câlin écourté. D’un dessin à moitié regardé.
Et c’est là que surgit la question : est-ce que je vis la vie que j’ai envie de transmettre ?
Et concrètement, on fait comment ?
Avoir envie de changement, c’est une chose. Savoir par où commencer, c’en est une autre.
Lorsqu’on est parent, on a aussi une responsabilité : assurer un minimum de stabilité pour son foyer.
Du coup, se lancer dans une reconversion peut ressembler à un saut dans le vide.
L’envie est là, mais la peur aussi. Peur de ne pas avoir le temps, de ne pas avoir les moyens, de ne pas être soutenu(e), de ne pas y arriver.
Et puis il y a les doutes très concrets :
- « Est-ce que je vais perdre en revenus ? »
- « Est-ce que je vais devoir reprendre des études ? »
- « Est-ce que j’ai encore l’énergie pour me lancer dans autre chose ? »
Des peurs souvent bien réelles, mais souvent accentuées par notre environnement. Il suffit d’un « tu crois que c’est le moment ? » pour que tout vacille.
C’est justement pour cela qu’il peut être précieux d’être accompagné(e).
Un bilan de compétences, par exemple, peut offrir un cadre rassurant pour réfléchir, structurer, tester, avancer.
On prend le temps de faire le point sur ce qui nous anime, ce qu’on sait faire, ce qu’on ne veut plus faire… et ce qu’on pourrait envisager.
Et surtout, on n’est pas seul(e).
On est guidé, soutenu, écouté.
On découvre parfois des pistes auxquelles on n’aurait jamais pensé. On reprend confiance.
Et petit à petit, une image plus claire se dessine. Plus alignée.
Accepter que le changement prenne (un peu) de temps
Quand on est parent, on apprend vite que tout prend plus de temps.
Changer de métier, ce n’est pas juste envoyer deux CV et attendre que ça colle.
C’est un processus. Et comme tout processus, il avance parfois doucement.
Par petits pas. Entre deux réunions. Ou entre deux siestes (quand il y en a!).
L’idée est d’avancer petit pas par petit pas. Le plus dur est souvent la première petite action.
Puis l’action entraîne l’action, qui entraîne la motivation… et petit à petit on avance.
Et oui, cela prendra plus de temps que si vous étiez en solo, sans enfants, à temps plein sur votre projet. Mais ça n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est d’être en mouvement.
Prenez aussi en compte une réalité essentielle : ce n’est pas parce que vous n’êtes pas prêt(e) à changer maintenant que ce n’est pas le bon moment pour y réfléchir.
Penser à demain, même sans agir tout de suite, c’est déjà commencer. C’est entrevoir une issue, une porte de sortie. Et ça, ça va vous permettre de gagner en motivation, de tenir dans un job pas parfait. Parce qu’on sait qu’ensuite il y a quelque chose.
Et si on vous aidait à faire le point ?
Avec L’Escale, on sait ce que c’est que d’avoir un enfant qui débarque dans votre vie et bouscule tout. On l’a vécu. On a aussi traversé les doutes, les remises en question, les prises de conscience. Et c’est pour ça qu’on a créé un bilan de compétences 100 % adapté aux parents.
Un parcours court, flexible, digital, qui s’adapte à vos contraintes de parent.
Des échanges en visio, des créneaux compatibles avec la vie de famille, un accompagnement humain… et même un groupe WhatsApp pour poser vos questions dès qu’elles surgissent (même à 21h32 après le coucher, on connaît !).
Plus qu’un bilan, c’est un accompagnement pour mieux comprendre qui vous êtes devenu(e), ce que vous voulez vraiment… et comment construire un projet professionnel aligné avec la personne que vous êtes aujourd’hui.
Chez nous, on ne sépare pas la vie pro de la vie perso. Parce qu’on est un tout. Parce que c’est avant tout notre vie perso qui va nous guider dans la construction de notre vie pro.
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