Fiche métier

Concepteur paysagiste / conceptrice paysagiste: rôle, missions et salaire

Le sens de ce métier

  • Utilité sociale

  • Intérêt des missions

  • Rectitude morale

  • Equilibre vie pro/perso

  • Relations de travail

  • Reconnaissance

Résumé du métier en 4 points

  • Utilité : Tu imagines et conçois des espaces extérieurs esthétiques, fonctionnels et respectueux de l'environnement.
  • Type de structure : Tu peux exercer ce métier dans des bureaux d'études, des collectivités territoriales, ou à ton compte.
  • Études : Un diplôme de niveau Bac +5 (master) en paysage est souvent requis.
  • Salaire : Les salaires varient en fonction de l'expérience et du type de structure.

Rôle, missions et salaire du Concepteur·rice paysagiste

En tant que concepteur·rice paysagiste, tu es l’architecte des espaces extérieurs. Tu imagines et dessines des lieux qui allient esthétique, fonctionnalité et respect de l’environnement. De la conception à la réalisation, tu transformes des idées en réalité, en jouant avec les formes, les couleurs et les matières pour créer des paysages uniques et durables. Ton rôle est de donner vie à des espaces harmonieux où la nature et l’humain cohabitent en parfaite symbiose.

Missions principales

  • Concevoir des projets d’aménagements ou de réaménagement d’espaces extérieurs ruraux ou urbains en tenant compte des considérations esthétiques, environnementales et fonctionnelles.
  • Réaliser des plans et des maquettes en 3D pour visualiser les projets avant leur exécution.
  • Choisir les plantes et matériaux adaptés à chaque projet en fonction du climat et du sol.
  • Superviser les travaux d’aménagement et coordonner les équipes sur le terrain.
  • Conseiller les clients sur l’entretien des espaces verts et proposer des solutions durables.

Quel salaire pour les Concepteur·ices Paysagistes ?

Le nombre d’offres pour le métier de concepteur·ice paysagiste n’est pas suffisant pour présenter une fourchette salariale précise selon les données de France Travail. Cependant, les salaires peuvent varier en fonction de l’expérience, de la taille de l’entreprise et de la localisation. En général, un·e concepteur·ice paysagiste débutant·e peut s’attendre à un salaire autour de 2 000 €, tandis que les profils plus expérimentés peuvent atteindre 3 500 € ou plus.

C’est fait pour moi si…

Le métier de concepteur·rice paysagiste est fait pour toi si tu te reconnais dans les qualités suivantes :

  • Créatif·ive : Je déborde d’idées et j’aime imaginer des espaces originaux et esthétiques.
  • Observateur·rice : Je suis attentif·ve aux détails et je prends en compte l’environnement existant.
  • Passionné·e : J’ai une réelle passion pour la nature et l’aménagement extérieur.
  • Communicant·e : Je suis à l’aise pour échanger avec des client·es et des équipes.

Comment devenir Concepteur·rice paysagiste

Envie de nature et de créer des espaces qui inspirent ? Deviens concepteur·rice paysagiste ! Plusieurs voies s’offrent à toi : des écoles d’ingénieurs spécialisées en paysage (Bac +5), des écoles d’architecture avec une spécialisation en paysage, ou encore des formations professionnelles (BTS, Licence pro) en aménagements paysagers. Ces cursus te donneront les bases en botanique, design, urbanisme et gestion de projet pour imaginer les jardins et espaces verts de demain.

Les compétences requises pour devenir concepteur·rice paysagiste :

Compétences techniques Compétences comportementales
Maîtrise des logiciels de CAO/DAO (Autocad, Sketchup…) Créativité et sens esthétique
Connaissance approfondie des végétaux Capacité à communiquer et à convaincre
Notions d’urbanisme et d’aménagement du territoire Sens de l’écoute et empathie
Techniques de dessin et de représentation paysagère Esprit d’équipe et collaboration
Chiffrage et gestion de projet Rigueur et organisation

Le métier de Concepteur·rice paysagiste dans la transition écologique et solidaire

Quel est le rôle du·de la concepteur·rice paysagiste dans la transition écologique et solidaire ?

Le coeur de ce métier est d’avoir un impact positif sur le plan écologique.
En tant que concepteur·rice paysagiste, tu es un·e acteur·rice clé de la transition écologique. Ton rôle est de concevoir des espaces extérieurs qui respectent l’environnement, favorisent la biodiversité et améliorent la qualité de vie. Tu peux créer des jardins écologiques, des toits végétalisés, des espaces publics durables, etc. Ton expertise est essentielle pour intégrer la nature en ville et lutter contre le réchauffement climatique.

Comment le métier se transforme avec la transition écologique

Le métier de concepteur·rice paysagiste est en pleine évolution. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement de créer des espaces esthétiques, mais aussi de concevoir des lieux qui répondent aux enjeux environnementaux et sociaux. Cela implique de connaître les techniques de gestion durable de l’eau, de favoriser les espèces végétales locales, de limiter l’utilisation de produits chimiques et de concevoir des espaces accessibles à tous·tes. La transition écologique offre de nouvelles opportunités pour les concepteur·rices paysagistes qui souhaitent s’engager pour un avenir plus durable.

Les emplois de Concepteur·rice paysagiste

ESAT VERONIQUE UNAPEI 30 logotype

Moniteur d'Atelier Espaces Verts en E.S.A.T. (F/H) (H/F)

Aide par le travail

ESAT VERONIQUE UNAPEI 30
CDI
Localisation 30 - ST LAURENT DES ARBRES, France
Date de publication Aujourd'hui
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En savoir plus sur le métier de Concepteur·rice paysagiste

Avantages et inconvénients du métier de concepteur paysagiste / conceptrice paysagiste

Avantages Inconvénients
Interface intuitive et facile à prendre en main. Coût élevé de la licence, surtout pour les petites structures.
Visualisations interactives et percutantes. Nécessite une formation pour maîtriser toutes les fonctionnalités.
Grande variété de sources de données supportées. Peut être gourmand en ressources système avec de gros volumes de données.
Communauté active et support technique réactif. Personnalisation avancée parfois limitée.

5 idées reçues sur le métier de concepteur·rice paysagiste :

  1. C’est juste dessiner des jardins.
    Faux : Tu vas bien au-delà, en intégrant des enjeux écologiques, sociaux et économiques.
  2. Il faut être un·e expert·e en botanique.
    Faux : Bien que les connaissances soient utiles, tu peux collaborer avec des spécialistes pour les aspects techniques.
  3. C’est un métier solitaire.
    Faux : Tu travailleras en équipe avec d’autres professionnels (architectes, urbanistes, etc.).
  4. On ne travaille qu’en extérieur.
    Faux : Une grande partie du travail se fait en bureau pour la conception et la gestion de projet.
  5. C’est un métier réservé aux passionné·es de plantes.
    Faux : L’intérêt pour l’environnement et l’aménagement est primordial, plus que la connaissance des espèces.