Partir... sans démissionner
Comment prendre le temps de trouver sa place?
74% des salariés ont vu un membre de leur équipe partir durant les 12 derniers mois.
En revanche 81% des managers s'estiment suffisamment formés pour faire grandir leurs équipes.*
Le travail occupe 8 à 9h sur 15h de temps éveillé du Lundi au Vendredi, soit 60% de notre semaine et il est donc légitime de vouloir se sentir épanoui et à sa place dans son emploi.
Au-delà des chiffres, les principales raisons qui poussent généralement les salariés à quitter leur boulot sont:
- Un refus injustifié d'augmentation/ d’octroi des primes - rémunération
- Un désaccord avec la stratégie/politique de l'entreprise - valeurs
- Un changement d'orientation professionnelle - reconversion
Sans oublier le plus triste :
- Le comportement de son manager
1/4 des salariés ne quittent pas à cause de l’entreprise, mais à cause d’un mauvais management.
“On rompt d’abord avec son manager, avant de quitter sa boîte” - Emilien, cadre en reconversion
On se retrouve vite dans une impasse :
- Manque de reconnaissance - mais il faut bien payer les factures
- Besoin de changer d’air - mais il faut s’assurer d’avoir un matelas financier pour partir
- Envie de prendre ses cliques et ses claques - mais on a pas de promesse d’embauche
Pourquoi ce serait toujours aux partants, aux démissionnaires de payer les pots cassés et de se mettre en danger dans leurs carrières ? Sont-ils à l’origine de cette situation devenue toxique?
Et comme le dit Bénédicte Tilloy(DRH): « On ne règle pas les soucis de bien-être au travail avec des afterworks, des corbeilles de fruit, du Yoga et des baby-foot. »
Le CDI n'est pas un contrat de mariage
Obtenir une rupture conventionnelle (RC) est sans conteste plus sécurisant que de démissionner et de sauter sur le 1er Job qui passe.
Outre les indemnités de départ, ce système ouvre les droits à l’assurance chômage, ce qui permet d’envisager sereinement une période de transition - comme lancer un projet, suivre une formation, ou se reconvertir dans le secteur de l’ESS.
56 700€ : c’est ce que perd un salarié en CDI, sur 40 ans de carrière, en démissionnant par exemple à 28 ans, puis à 33 ans, encore à 42 ans, à 50 ans, 56 ans, parce que lorsqu’on démissionne, on ne nous verse jamais d’indemnités de départ. C’est de l’argent que l’on laisse sur la table.
Alors à quoi ça sert de cumuler de l’ancienneté si l’on démissionne à chaque changement de poste?
Quand ça va mal au travail, la démission est vécue comme un soulagement - de courte durée.
Mais c’est une fuite en avant, on doit rapidement trouver le prochain emploi, et sans se poser trop de questions, quitte à “aligner des slides”. Mais cette dissonance (entre les valeurs, le besoin d’utilité & d’impact et la futilité, voire la nocivité de certains bullshitjobs) entraîne un mal-être au travail qui peut conduire au burn-out.
Quand est-ce qu’on va pouvoir se poser? Faire sa rétrospective, savoir quel sens, quelle direction on veut donner à sa carrière, sans être pris à nouveau dans la roue de hamster de la “rat race”?
La solution par le dialogue
Nous sommes conditionnés - si un poste ne nous convient plus, il n’y a que 2 options possible:
- Soit on démissionne = fuite
- Soit on se fait virer = conflit
Mais il est possible de choisir une 3e voie: convaincre son employeur de nous laisser partir, c’est le divorce à l’amiable. Encore faut-il savoir comment s’y prendre. Comment amener la chose? Comment avoir les bons arguments? Les bons conseils? La bonne stratégie?
Parce que bien souvent: “ce n’est pas la politique de la boîte” “si tu veux partir, tu n’as qu’à démissionner”
Pour cela on a créé un parcours méthodique et efficace: MyWay “out”. Ceux qui l’ont suivi parviennent à sortir de l’impasse professionnelle dans laquelle ils étaient. Il est toujours possible d’amener son employeur au dialogue et à envisager une séparation.
La rupture d’un commun accord permet à ceux qui l’obtiennent de retrouver du temps, de l’énergie, et de l’argent. Ces trois éléments combinés sont des conditions nécessaires pour trouver sa place sereinement, en cohérence avec ses valeurs et ses aspirations. Quand on est aligné avec ce que l’on aime faire, les résultats sont incroyables. C’est évident, parce qu’on est meilleur dans ce qui nous convient.
Retrouver une utilité sociale avec un impact pour la Société.
S’il ne faut pas inciter les gens à quitter leur poste, il ne faut surtout pas les inciter à rester dans des jobs qui les rendent malheureux. Certains diront que l’assurance chômage est faite pour être solidaire avec les autres et pas pour en profiter. Si l’on veut durer, on doit être aligné avec ce que l’on fait, sans quoi les risques pour la santé psychologique au travail sont très importants.
La redistribution ça veut dire que nous cotisons pour nous et pour les autres. Avec ce système, chaque salarié peut tenter de choisir un avenir professionnel qui lui correspond - en France on a de la chance.
*Etude Poll&Roll pour Heyteam oct 2022
** Statistiques OCDE, Bac+3 et plus