Instance indépendante créée fin 2021 par la Conférence des Évêques de France (CEF), présidée par Marie Derain de Vaucresson, avec mission d’accueillir des personnes victimes, quand elles étaient mineures de violences sexuelles dans l’Église, et de définir un mode de reconnaissance et de réparation pour ces actes, l’inirr, recherche :
Des référent(e)s de situation (H/F) salariés ou bénévoles
Sous la responsabilité de la Présidente, le(la) référent(e) de situation agit sous l’autorité fonctionnelle et hiérarchique du Secrétaire général, à qui il rend compte de l’exercice de son activité, le tout dans le cadre des règles et de l’autorité de l’employeur (l’UADF, Union des association diocésaines de France).
Le référent de situation exerce ses missions en lien avec le coordinateur des référent(s) qui assure une mission de coordination, de soutien et d’animation des réflexions et du travail d’équipe.
Ses missions :
Une fois désigné nommément pour une personne victime par le Secrétaire général :
- analyser les documents envoyés par cette dernière.
- engager un premier contact permettant d’engager une relation attentive et le cadre des échanges.
- réunir ensuite, par une écoute des narrations de celle-ci, tous les éléments évoqués au titre des faits subis, éventuellement de leur(s) auteur(s), des manquements éventuels après révélation des faits, des conséquences traumatiques de ces faits et manquements, des besoins et demandes éventuelles en reconnaissance et réparation.
- retracer ces éléments dans une synthèse, indiquant une possible orientation au titre de la décision de reconnaissance et de réparation de la violence sexuelle dont la personne a été victime. Cette synthèse sera l’élément permettant au Collège des experts de l’Instance de se déterminer.
Il(elle) assure ces fonctions sur la base de l’attention au vécu de la personne, de son respect le plus profond et de la présomption de vraisemblance des faits, avec des impératifs éthiques de stricte confidentialité et d’absence de conflit d’intérêt à l’égard de toutes les personnes victimes accompagnées. Il(elle) assure également, comme co-référent, un soutien du référent principal, de co-intervenant dans les situations complexes, un rôle de conseil et d’analyse sur les hypothèses à retenir
Il(elle) participe aux réunions d’équipes, d’analyse des pratiques, d’analyse de situation, soutient l’intégration de nouveaux référents dans l’équipe.
Il(elle) peut participer, dans le cadre des temps demandés par la Présidente, à des réflexions partagées (séminaires, groupes de travail) avec le Collège des experts, avec d’autres instances externes, ou à des études thématiques ou cliniques coordonnées par le chargé de mission de l’instance.
Le poste est proposé à 3 jours par semaine. La présence lors d'une journée par semaine au siège est obligatoire, ainsi qu'une journée mensuelle en semaine. Le reste peut-être effectué en télétravail. Les jours de travail peuvent être flexibles. Des déplacements ponctuels sont possibles sur l'ensemble du territoire.