Contexte :
La problématique des inondations et/ou des sécheresses représente de plus en plus une urgence pour les entreprises de construction et d’aménagement. Plusieurs types d’aménagements concernés peuvent être étudiés, tels que les zones d’expansion de crues, la remise à ciel ouvert, et la restauration hydraulique et/ou de la biodiversité. Une approche globale est souhaitée pour mettre en avant les problèmes actuels liés à l’application de solutions locales qui ne prennent pas toujours en compte l’ensemble de l’écosystème (par exemple, l’échelle d’une commune par rapport à celle d’un bassin versant). La crise de la biodiversité est aussi un problème devenu majeur. Combiner la mise en place de solutions proches de la nature pour le bénéfice des sociétés mais aussi prenant en compte la biodiversité pour elle-même est un défi devenu essentiel et incontournable.
Description du stage :
L’objectif de ce stage est de décrire et d’analyser quelques solutions de génie écologique déjà mises en place dont l’objectif était clairement préconisé en faveur de la biodiversité dans un cadre ciblé d’inondations et/ou de sécheresse. Plusieurs terrains seront sélectionnés pour cette étude en amont du stage et en lien avec ces questions. Une approche scientifique sera préconisée pour démontrer l’intérêt ou non de ces solutions et il ne s’agira pas de se limiter aux indicateurs hydrauliques, souvent privilégiés par les maîtres d’ouvrages, mais de prouver localement l’intérêt de ces solutions innovantes visant à restaurer le fonctionnement hydraulique et la biodiversité en même temps. Le/la stagiaire analysera les différentes solutions de génie écologiques et leur efficacité à l’aide d’indicateurs qu’il.elle aura défini en amont, sur plusieurs terrains dédiés, rencontrera différents types d’acteurs impliqués dans la préconisation et la mise en oeuvre de ces solutions en notant les opportunités et les freins possibles, mettra en avant l’importance de coupler les solutions classiques de génie civil avec celles visant la restauration et la dynamique de la biodiversité, étudiera les différents types d’aménagements et leur mise en oeuvre, proposera des solutions de financement existantes pour ces projets (par exemple, les financements de la Française des Jeux pour les projets de renaturation), et pourrait aller jusqu’à développer un outil à destination des maîtres d’ouvrages pour évaluer les avantages et inconvénients des différents aménagements en fonction du contexte de l’écosystème.