Référent(e) de situation auprès de personnes victimes de pédocriminalité (3j/sem) - Paris

💡 Produits ou services responsables
CDD
Bénévolat
Localisation Paris, France
Public vulnérable
Télétravail partiel possible
35000 - 38000€ (Annuel)
2 année(s) d'exp.
Publiée le 18/01/2023

Instance nationale indépandante de reconnaissance et réparation (inirr)

Notre mission est d’accueillir des personnes victimes, quand elles étaient mineures de violences sexuelles dans l’Église, et de définir un mode de reconnaissance et de réparation pour ces actes.

💡 Produits ou services responsables

La mission de cette entreprise est de concevoir des produits ou proposer des services éco-responsables alignés avec les besoins de la transformation écologique et solidaire.

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Mesure d'impact
Instance nationale indépandante de reconnaissance et réparation (inirr) n'a pas encore transmis de mesure d'impact
Labels et certifications
Cette structure n'a pas souhaité nous communiquer les labels ou certifications qu'elle a pu obtenir.
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Instance indépendante créée fin 2021 par la Conférence des Évêques de France (CEF), présidée par Marie Derain de Vaucresson, avec mission d’accueillir des personnes victimes, quand elles étaient mineures de violences sexuelles dans l’Église, et de définir un mode de reconnaissance et de réparation pour ces actes, l’inirr, recherche :

Des référent(e)s de situation (H/F) salariés ou bénévoles

Sous la responsabilité de la Présidente, le(la) référent(e) de situation agit sous l’autorité fonctionnelle et hiérarchique du Secrétaire général, à qui il rend compte de l’exercice de son activité, le tout dans le cadre des règles et de l’autorité de l’employeur (l’UADF, Union des association diocésaines de France).

Le référent de situation exerce ses missions en lien avec le coordinateur des référent(s) qui assure une mission de coordination, de soutien et d’animation des réflexions et du travail d’équipe.

Ses missions :

Une fois désigné nommément pour une personne victime par le Secrétaire général :

  • analyser les documents envoyés par cette dernière.
  • engager un premier contact permettant d’engager une relation attentive et le cadre des échanges.
  • réunir ensuite, par une écoute des narrations de celle-ci, tous les éléments évoqués au titre des faits subis, éventuellement de leur(s) auteur(s), des manquements éventuels après révélation des faits, des conséquences traumatiques de ces faits et manquements, des besoins et demandes éventuelles en reconnaissance et réparation.
  • retracer ces éléments dans une synthèse, indiquant une possible orientation au titre de la décision de reconnaissance et de réparation de la violence sexuelle dont la personne a été victime. Cette synthèse sera l’élément permettant au Collège des experts de l’Instance de se déterminer.

Il(elle) assure ces fonctions sur la base de l’attention au vécu de la personne, de son respect le plus profond et de la présomption de vraisemblance des faits, avec des impératifs éthiques de stricte confidentialité et d’absence de conflit d’intérêt à l’égard de toutes les personnes victimes accompagnées. Il(elle) assure également, comme co-référent, un soutien du référent principal, de co-intervenant dans les situations complexes, un rôle de conseil et d’analyse sur les hypothèses à retenir

Il(elle) participe aux réunions d’équipes, d’analyse des pratiques, d’analyse de situation, soutient l’intégration de nouveaux référents dans l’équipe.

Il(elle) peut participer, dans le cadre des temps demandés par la Présidente, à des réflexions partagées (séminaires, groupes de travail) avec le Collège des experts, avec d’autres instances externes, ou à des études thématiques ou cliniques coordonnées par le chargé de mission de l’instance.

Le poste est proposé à 3 jours par semaine. La présence lors d'une journée par semaine au siège est obligatoire, ainsi qu'une journée mensuelle en semaine. Le reste peut-être effectué en télétravail. Les jours de travail peuvent être flexibles. Des déplacements ponctuels sont possibles sur l'ensemble du territoire.

Profil recherché

Le profil des référents :

  • Diplôme de niveau 1 en psychologie, psycho traumatisme et psychopathologie ; ou Qualification de juriste droit privé, avec expérience auprès de publics victimes ; ou autres formations en institutions diverses avec Formation à la médiation (familiale par exemple) de type DU.
  • Une expérience de l’accompagnement de personnes victimes.
  • Une posture respectueuse du rôle de chacun, de la hiérarchie.
  • Un relationnel de qualité, notamment avec les personnes victimes,
  • Un comportement attentif à l’éthique,
  • Des compétences cliniques (réelle compréhension des enjeux psychodynamiques des situations et des difficultés, capacité à assurer une guidance dans le questionnement des victimes, capacité à gérer les processus contre-transférentiels avec recul et attention, vision systémique des enjeux relationnels pour les victimes).
  • Une connaissance des outils bureautiques et informatiques (Word, Excel, Access…).